Depuis sa fondation, l’abbaye de Conques n’a cessé d’accueillir des pèlerins venus, de toute l’Europe chrétienne, vénérer les reliques de sainte Foy. Le Livre des Miracles témoigne de cette ferveur populaire.

À ces pèlerins, se sont rajoutés progressivement, dès le XIe siècle, ceux qui gagnaient Saint-Jacques de Compostelle, en Galice. Ils empruntaient la route du Puy-en-Velay (via Podiensis), l’un des quatre axes majeurs de circulation.

Conques – Crédit R.Combal

Conques Chevet Abbatiale – Crédit G.Mazars

Le Guide du Pèlerin, un manuscrit latin du XIIe siècle, évoque en ces termes l’étape majeure de Conques et les bienfaits de sa sainte patronne : « le très précieux corps de la bienheureuse Foy, vierge et martyre, fut enseveli avec honneur par les chrétiens dans une vallée appelée vulgairement Conques ; on bâtit au-dessus une belle basilique dans laquelle, pour la gloire de Dieu, jusqu’à aujourd’hui la règle de saint Benoît est observée avec le plus grand soin ; beaucoup de grâces sont accordées aux gens bien portants et aux malades ; devant les portes de la basilique coule une source excellente dont les vertus sont plus admirables encore qu’on ne peut le dire. Sa fête se célèbre le 6 octobre ».

Conques – Crédit FAHPA

De nos jours, cet engouement né il y a plus de mille ans ne s’est pas relâché, loin s’en faut. Aux pèlerins traditionnels, se rajoutent désormais les marcheurs des temps modernes qui, pour des raisons multiples, empruntent chaque jour plus nombreux, cet itinéraire culturel. Occasion privilégiée de rencontres humaines et de découverte d’un exceptionnel patrimoine architectural et artistique.

À ce titre, l’église abbatiale Sainte-Foy de Conques et le pont médiéval qui franchit le Dourdou sont inscrits depuis 1998 sur la liste du Patrimoine mondial par l’Unesco.

Pont des pèlerins – Crédit R.Combal

Merci à l’Office de Tourisme de Conques-Marcillac